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Le Chant sacré des Oiseaux

Photo du rédacteur: Harmonin'spirationHarmonin'spiration

Le Cantique des Oiseaux

Farîd od-dîn’Attâr




Chef-d’œuvre de la spiritualité soufie – branche mystique de l’Islam, à son apogée aux XIIe et XIIIe siècles – le Cantique des Oiseaux fut écrit vers 1190 par un poète apothicaire de Nichapur, dans la région du Khorassan, en Iran. Sa poésie a profondément influencé les générations suivantes de poètes persans.



Les oiseaux, sous la guidance de la huppe, messagère du roi Salomon, se décident à partir à la recherche de l’Être Suprême * et à tout abandonner sans retour. Leurs désirs et leurs peurs rejoignant ceux des hommes.

Farîd od-dîn’Attâr les illustre par des anecdotes où figurent rois, princes, princesses, amoureux, sheykhs, derviches, mendiants…

Des milliers d’oiseaux se mettent en route dans le désert et traversent 7 vallées : celle du Désir, de l’Amour, de la Connaissance, de la Plénitude, de l’Unicité, de la Perplexité et, enfin, celle du Dénuement et de l’Anéantissement.


C’est un long poème méditatif, un chant sacré réparti en distiques.

Il relève de la même inspiration divine que le Cantique des Cantiques du Roi Salomon et le Cantique des Créatures de Saint-François d’Assise.

Fondé sur les principes de la sagesse universelle et non sur une théologie stricte, le soufisme prône l’unicité en Dieu par l’anéantissement du soi.


* l’Être Suprême ou Majesté Souveraine : la Sîmorgh demeure en la montagne mythique de Qâf (montagne cosmique légendaire, « Caucase », Kafkasos en grec byzantin, équivalent au Mont Sinaï.

Par un joli jeu de mots, sî-morgh signifie trente oiseaux. Ceci correspond aux 30 oiseaux principaux qui illustrent le récit.

Au terme du voyage, les oiseaux découvrent que la Sîmorgh se trouve en eux-mêmes.




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